Violette Szabo

Résistante française

Née le 26 juin 1921 à Levallois-Perret, assassinée au camp de Ravensbrück vers le 5 février 1944, à l'âge de 23 ans.


Violette Bushell, est issue d’une famille franco-britannique. Ses parents s’installent en Angleterre où elle est scolarisée, mais elle vient passer ses vacances en France chez sa tante et devient  parfaitement bilingue. 

Au début de 1940, elle rejoint la Women’s Land Army, travaillant notamment dans une usine d’armement. Le 14 juillet 1940 elle fait la connaissance d’Étienne Szabo, un adjudant-chef de la Légion étrangère d’origine hongroise qui, de retour de Narvick s’est rallié à la France Libre. Elle l’épouse 5 semaines plus tard. Pendant que son mari participe à des opérations outre-mer, Violette Szabo, s’engage dans l’Auxiliary Territorial Service (ATS) puis devient sous-lieutenant dans les First Aid Nursing Yeomanry (FANY) où elle sert comme pointeuse de canons de DCA. Elle apprend bientôt la mort de son mari, tué au combat en Égypte. Cet événement la détermine sans doute à accepter en juillet 1943 l’offre de recrutement du SOE (Special Operations Executive, service secret britannique). Elle est affectée à la section F dirigée par Maurice Buckmaster car elle possède toutes les qualités requises pour être envoyée en France. Elle suit la formation dispensée aux agents, notamment un entrainement parachutiste. Le 5 avril 1944, Violette Szabo (nom de code Louise) part pour sa première mission en France. Il s’agit d’une mission de reconnaissance. Le 8 juin 1944, Violette (nom de code Corinne) est parachutée pour une seconde mission à Sussac en Haute-Vienne avec pour objectif de recréer un réseau. Partie en mission elle est capturée, emmenée à Limoges, puis à Paris le 16 juin avant qu’une opération puisse être organisée pour la délivrer. Elle ne parle pas sous les tortures et est transférée à la prison de Fresnes. Le 8 août 1944, elle est déportée à Ravensbrück. Après une tentative d’évasion avec deux autres agents du SOE, Denise Bloch et Lilian Rolfe, les trois femmes, sur ordre de Berlin, sont exécutées d’une balle dans la nuque. 

Sur les 55 femmes du SOE envoyées en mission, 13 sont tuées en action, 12 sont exécutées, deux meurent de maladie. 

Son souvenir est commémoré dans de nombreux lieux rattachés à sa vie et son action. 

Un récit de ses missions a été publié en 2007 par sa fille Tania Szabo sous le titre Young Brave and Beautiful : Le lieutenant Violette Szabo , agent exécutif des missions des opérations spéciales. Un film « Carve Her Name With Pride » lui est dédié.

 


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