Pionnière de la formation et de la reconnaissance de la profession d'infirmière française
Née le 6 janvier 1873 à Magnon, morte le 27 mars 1937 à Paris, à l'âge de 64 ans.
Femme de caractère, d’action et de conviction, petite-fille du chimiste Jean-Antoine Chaptal, elle se bat pour la professionnalisation du métier d’infirmière et l’organisation de l’assistance sociale en France.
En 1905, elle ouvre une école de formation aux soins infirmiers.
La Première Guerre mondiale, durant laquelle elle a été particulièrement active, ne fait que confirmer ce qu’elle essaie de démontrer depuis des années : un pays sous-équipé en matière de soins est un pays fragile et la question des soins est donc une affaire politique.
Le parcours de Léonie Chaptal est aussi intéressant par le fait que bien que fervente catholique, elle s’est battue avec force pour la laïcité.
En savoir +
« La vie exige qu’on aille de l’avant, qu’en gardant du passé ce qu’il a de précieux, on persévère dans l’effort vers l’avenir… »
A lire
