Enseignante et résistante française
Née le 20 juin 1912 à Gillois, morte le 13 juin 1944 à Lyon, à l'âge de 31 ans.
En 1932, Marguerite Buffard-Flavien sort major de l'Ecole Normale Supérieure de Jeune Fille. Elle est agrégée de littérature et de philosophie.
Son engagement au Parti communiste lui vaut plusieurs mutation, elle enseigne à Colmar, Caen, Grenoble et Troyes où elle rencontre Jean Flavien, petit exploitant agricole, militant lui aussi au Parti communiste.
Elle est révoquée de l'Education Nationale à cause de ses engagements politiques par Edouard Daladier. En 1940 elle est également exclue du PC pour « extrême gauchiste, sectarisme tendance trotskiste ». Elle devient ouvrière dans une bonneterie de Troyes et travaille à l'exploitation familiale, tandis que son mari est mobilisé.
Elle s'engage dans la Résistance avec Les Francs Tireurs et Partisans (mouvement de résistance issu du Parti communiste). Arrêtée à plusieurs reprises, elle réussi à s'évader et se retrouve en mission à Lyon. Le 10 juin 1944, elle arrêtée sur dénonciation et torturée par la Milice française en son siège lyonnais, rue Sainte-Hélène.
Elle se suicide le 13 juin 44 en se défenestrant pour échapper à la torture.
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« La haute culture intellectuelle qu'elle avait reçue, non seulement ne l'avait pas éloignée, comme il arrive souvent, du souci de la justice, de la liberté auxquelles elle a consacré, puis sacrifié sa vie, mais lui avait permis de comprendre plus clairement la nécessité, pour travailler de manière efficace à la réalisation de son idéal, d'unir la pensée et l'action. »
Hommage de Paul Langevin à Marguerite Buffard-Flavien